dim. 26 mars 2017

Horreur cosmique, rebelote...

méta  

Parcourant quelques lignes sur l’origine et le destin de l’univers (suite à mes lectures d’AM), je suis saisi d’effroi devant les "scénarios" que je trouve sur Wikipedia : aucun d’entre eux ne laisse place à une progression temporelle infinie de l’univers. Et quand bien même "tout devrait recommencer", il faudrait d'abord que tout finisse. "L’horizon cosmologique" ne semble pas donc pas faire de place au destin humain (en tout cas, pas sur le mode de l’infini). .

"Naturellement", l’esprit humain ne conçoit pas autre chose que le temps. Et avant ? pensons-nous. Mais il semble que "la physique"1 ne soit pas de ce côté de la "méditation", qui nous assure que le big bang est création de l’espace-temps. Il n’y aurait donc pas avant.

Cette idée de disparition absolue m’a profondément ébranlé. Une tempête s’est à nouveau déchainée en moi ; souvenirs d’angoisses cosmiques juvéniles, sentiment d’étrangeté — espèce de sentiment d’être un étranger dans ce corps et cet univers (pas toujours désagréable) ; l'idée d’être et d’avoir été un imbécile heureux jusqu'à aujourd'hui, sentiment pénible ; le regret de ne pas avoir cultivé suffisamment la réflexion sur les origines de l’univers ; et l’effroi, avant tout, que cette mortalité absolue puisse être vraie ("il est possible que la vérité fût triste") ;

Il fallait bien "se rassurer" pour commencer. Voilà ce que j'ai trouvé :

Cet exercice de rationalisation m’a permis de suspendre le fouet.

Notes de bas de page:

1

la physique ou les physiciens ? ce n’est pas la même chose…